J'aime l'automne, je ne peux pas le cacher, cette saison me fait rêver. Dernièrement j'ai sauté à pieds joints dedans avec mes dernières lectures et comme elles étaient toutes très sympathique j'ai eu envie de vous en parler.
Et si Charles Perrault s'était inspiré de jeunes gens aux histoires incroyables pour écrire ses célèbres contes ? Si l'homme de lettres avait été leur professeur, avant de coucher ses histoires sur papier ? Celles-là mêmes qui traverseront les siècles, toujours lues aujourd'hui. Dans un subtil entrelacement de merveilleux, d'humour et d'anachronismes, voici une rencontre étonnante qui magnifie le travail de Perrault. Imaginez... C'est au milieu d'une clairière que le vieil instituteur découvre pour la première fois, le jour..
Petite BD empruntée à la médiathèque et dont la couverture criait "automne" ! Je ne pouvais clairement pas repartir sans. Les illustrations sont incroyables, c'est doux, la palette de couleurs utilisées, c'est vraiment un petit bijou à voir. Les histoires sont très courtes mais s'entremêlent. Je n'ai pas su si c'était réellement une BD a destination des enfants, mais j'avoue que je lirai la suite avec plaisir.
1630, Saint-Empire Garmanique.
En Europe, la guerre de trente ans fait rage, laissant derrière elle son cortège de famines, d'épidémies et de morts. Cologne est en proie à la pauvreté, et son prince-évêque, Ferdinand de Bavière, règne en maître. il s'est donné pour mission d'éradiquer les sorcières de la ville. tandis que les bûchers illuminent le ciel, Garance, une sage-femme réputée, mène une vie paisible. Sa rencontre avec Elsa, une jeune femme issue de la noblesse, va bouleverser son existence. Confrontée à un dilemme moral, elle devra choisir entre ses valeurs religieuses et sa compassion pour les femmes qui traversent des situations difficiles. un choix lourd de conséquences dans une société où l'inquisition, en guerre contre la sorcellerie, exerce sa justice impitoyable et irrationnelle. La solidarité leur permettra-t-elle d'échapper à un destin funeste ?
Une histoire dans l'Histoire. Encore une fois, je découvre le traitement fait aux sages-femmes au XVII ème siècle et comment l'Eglise les a diabolisées avant de les brûler en les traitant de sorcières. C'est une histoire dure qui comme Le réseau Jane, me semble plus qu'importante à lire pour en savoir plus sur nous même.
Viv, une orc mercenaire au passé sanglant, décide de changer de vie. À l’aide d’une légendaire pierre censée lui apporter la bonne fortune, elle se lance dans une entreprise audacieuse : la création d’un café. Un pari risqué, car dans la ville de Tuine, les elfes, lutins et autres ratelins ignorent tout de ce breuvage peu ragoûtant. Et lorsque les hommes de main du Madrigal, la mafia locale, viennent s’en mêler, et que l’un de ses anciens compagnons d’armes rôde alentour, Viv sait d’expérience que son aventure ne se déroulera pas sans embûches…
Aux côtés d’une succube très perspicace, d’un hobgobelin mutique et de divers alliés improbables, Viv devra réussir à se tailler une place dans un monde qui lui est inconnu, tout en protégeant coûte que coûte ce qui compte le plus pour elle.
Ce roman me faisait de l’œil depuis sa sortie, je n'en avais eu que des échos positifs, alors quand j'ai eu la possibilité de me le procurer et que la température a commencé à baisser, je me suis dit que c'était le bon moment pour me lancer. C'était étrange comme lecture parce qu'on a tendance à oublier que Viv est une orc et qu'il y a d'autres espèces du genre et finalement c'est doudou, c'est cosy. Je lirai le préquel avec grand plaisir, même si l'absence du café (et certains personnages) risque de me manquer.
Sussex, Angleterre, 1934. Alors qu'ils viennent d'emménager dans le manoir de Winnicott Hall, Archibald et Lucille Montgomery confient à Viviane Lombard, une Française à l'attitude et au franc-parler peu ordinaires, l'éducation de George, leur jeune fils aveugle. Tandis que la préceptrice et l'enfant apprennent à s'apprivoiser, un doute s'instille peu à peu chez eux comme chez tous les habitants de la vaste demeure, maîtres des lieux et personnel confondus : une présence invisible ne rôderait-elle pas entre les murs de la vieille bâtisse ?
Ah celui-ci aussi on en a beaucoup entendu parler et je comprends pourquoi. L'ambiance de ce roman est très particulière et parfaitement adaptée à la saison. J'y ai trouvé un petit côté Nanny Mc Phee assez savoureux. La relation qui se construit entre George et Viviane fonctionne vraiment bien, ils sont attachants, intéressants, touchants. J'aime ce genre d'enseignante, la façon dont elle partage ses connaissances sans se restreindre à un age ou un rang. Il y a bien quelques petites longueurs à mon gouts et une résolution un peu trop facile, mais l'histoire ne s'y arrête pas et la fin m'a complètement convaincue.
J'ai également terminé la trilogie d'Ivy Wilde de Helen Harper, je me garde la nouvelle quand je sentirai que c'est le moment de basculer vers l'hiver et Noël, ça fera une parfaite transition.
Et je reste dans l'ambiance avec ma nouvelle lecture qui parle de fantôme !
RépondreSupprimerA l'ombre de Winnicott m'intrigue beaucoup, ma collègue l'a acheté au boulot, j'espère mettre la main dessus :D
Sympa, cette sélection ! Comme Chicky Poo, Winnicott me tente énormément... Douce soirée sous un plaid automnal ;-)
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