11 octobre 2025

1838. Les histoires d'horreur, c'est bien uniquement quand on est du bon côté de l'écran avec un saladier de bonbons. *

*citation tirée du livre. 
mon avis sans spoilers. 


Les Filles de Witch Hazel House 
de Cécile Guillot et Nora Lake
éditions Mnémos

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La quatrième de couverture: 

Lark vient d'être admise à Witch Hazel House dans un programme spécial accueillant un petit groupe d'élèves pour étudier la littérature. Souffrant de TOC, elle espère prendre un nouveau départ.

Dans le manoir aux hamamélis, aux fleurs automnales et aux nombreux chats, elle débute une vie paisible où de nouvelles amitiés se forgent au fil des soirées à lire au coin du feu avec une bonne tasse de thé et des virées shopping à Stormhill.
Jusqu'au jour où son amie Violette décide de faire une séance de spiritisme afin d'entrer en contact avec la présence bienveillante qu'elle pense sentir dans la bâtisse.

Des phénomènes étranges commencent alors à se produire, de plus en plus violents, puisant dans leurs peurs les plus profondes pour les torturer.
Comprenant qu'elles ont réveillé quelque chose qui aurait dû rester endormi, elles enquêtent pour savoir ce qui les hante.

Hélas, les maisons ont un passé, et il n'est pas toujours bon de s'y confronter...

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

L'objet est absolument magnifique et il me semblait parfait pour faire la transition entre l'été et l'automne.

Ce que j'en ai pensé: 

J'ai beaucoup aimé l'idée de départ de ce livre: réunir ces jeunes filles particulières dans une vieille maison, mais j'ai un peu tiqué ensuite sur le réalisme de cette situation. Elles sont très jeunes ces filles, trop jeunes. J'aurais aimé qu'elles soit plus âgées, cela aurait donné une autre dimension à l'histoire. Mais pourquoi pas, ça fonctionne. 

Ce livre coche toutes les cases de la lectrice automnale: une vieille maison, du feu de cheminé, du tricot, du thé. Vraiment, j'ai parfois eu l'impression de lire un livre destiné à cocher les cases d'un bingo. Mais encore une fois pourquoi pas, j'adore cette ambiance.

Et puis arrive ce fameux élément perturbateur. On sent que le danger rode, l'ambiance devient plus sombre, plus pesante, on commence à s’inquiéter pour les personnages et cela contraste beaucoup avec le début du roman. 

J'ai aimé le côté très féministe et sororité du livre. J'avais vu arriver la révélation finale et j'ai trouvé la fin trop rapide, précipitée, presque brouillonne. J'ai eu l'impression que l'autrice avait trop d'idées pour un seul roman, où qu'il aurait fallu lui donner une centaine de pages en plus pour qu'elle puisse toutes les développer. Bref, vous l'aurez compris, je suis partagée avec cette lecture. Ce n'était pas mauvais, mais ce n'était pas non plus génial, j'en aurais voulu plus. 

En tout cas, c'est un genre intéressant que je serai curieuse de découvrir plus sérieusement.

A venir:
La Ballade funèbre de Hart & Mercy de Megan Bannen.



Parfait pour participer 
à la seizième édition  
du challenge Halloween 
de Lou et Hilde.

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