1814. Mourir, un seul r mais quand tu le conjugues au futur, deux. Sinon, "vivre" c'est plus simple, c'est un r à tous les temps. *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Trois

de Valérie Perrin

éditions 

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La quatrième de couverture: 

« Je m'appelle Virginie. Aujourd'hui, de Nina, Adrien et Etienne, seul Adrien me parle encore.
Nina me méprise. Quant à Etienne, c'est moi qui ne veux plus de lui. Pourtant, ils me fascinent depuis l'enfance. Je ne me suis jamais attachée qu'à ces trois-là. »

1986. Adrien, Etienne et Nina se rencontrent en CM2. Très vite, ils deviennent fusionnels et une promesse les unit : quitter leur province pour vivre à Paris et ne jamais se séparer.
2017. Une voiture est découverte au fond d'un lac dans le hameau où ils ont grandi. Virginie, couvre l'événement. Peu à peu, elle dévoile les liens extraordinaires qui unissent ces trois amis d'enfance. Que sont-ils devenus ? Quel rapport entre cette épave et leur histoire d'amitié ?

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Mon amie Marie, qui n'est pas une grande lectrice mais qui s'y met de plus en plus, était en pleine lecture de ce livre et semblait complètement captivée ! Quelle meilleure façon de faire la promotion d'un roman ?

Ce que j'en ai pensé: 

C'était amusant de faire cette lecture commune avec quelqu'un qui était aussi prise par sa lecture. Je fais rarement des lectures communes parce que j'ai l'impression d'avoir une contrainte de timing, mais j'ai beaucoup apprécié cette fois-ci (en même temps, je savais que je lisais beaucoup plus rapidement que mon amie, je pense que ça m'a enlevé cette contrainte). Je me dis qu'il faudra que j'en refasse.

Sinon, pour en revenir à cette lecture, c'était effectivement assez addictif. Il y a ce mystère, ou plutôt ces mystères, qui s'épaississent et qui donnent envie de tourner la page, d'enchainer les chapitres pour en savoir plus. 

J'ai particulièrement aimé l'histoire de Nina. Je crois que c'est le personnage qui m'a le plus plu et que j'ai le mieux compris, contrairement à Etienne dont j'ai eu du mal à comprendre l'évolution.  

J'ai résolu l'intrigue autour de Virginie avant la fin, mais cela n'a absolument pas gâché la fin de ma lecture. 

A venir:  

Rendez-vous avec le diable, le tome 8 des détectives du Yorkshire .

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1813. Et mesurez-vous aussi la largeur de mes hanches pour évaluer si je peux vous donner tous les héritiers que vous avez sur votre wishlist ? *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Le carnet de Lady Rebecca

de Felicia Kingsley

éditions Charleston

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La quatrième de couverture: 

Rebecca Sheridan, brillante étudiante en égyptologie, se qualifie elle-même de « vintage ». Passionnée par la période de la Régence – son refuge depuis la perte de ses parents –, elle rêve de devenir conservatrice de musée et trouve son époque fort déplaisante.

Le jour où elle assiste au Regency Revival, l’événement incontournable des amateurs du genre, l’inimaginable se produit : elle se retrouve projetée dans le Londres de 1816. Elle n’est plus Rebecca Sheridan mais lady Rebecca, une jeune aristocrate qui se prépare à faire ses débuts dans la haute société.

Entre complots, scandales et secrets, Rebecca va découvrir un monde plein de surprise et de danger où les apparences sont souvent trompeuses…

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Il m'a été conseillé après Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien.
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Ce que j'en ai pensé:

Depuis toujours, j'adore les histoires de voyage dans le temps, alors quand j'ai vu que c'était l'objet de ce livre je ne pouvais que craquer. Bals, robes à crinolines, tours en calèches ... Avouons le, nous avons toutes à un moment donné imaginé qu'on n'était pas né à la bonne époque et que notre vie aurait été bien plus passionnante à une autre. 

J'ai aimé que ce passé qui fait tant rêver Rebecca soit finalement moins idéalisé : et oui, les progrès techniques et médicaux c'est pas si mal !

Rebecca, même si elle voue une passion à la Régence n'a finalement pas tous les codes de cette époque. Cela apporte des situations rocambolesques plutôt savoureuses ! En parlant de savoureux, comment ne pas évoquer la romance? Je ne suis pas une habituée du genre, mais je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié. A noter qu'il y a plusieurs scènes épicées qui font doucement monter la tension. Je ne m'y attendais pas et je dois avouer que j'ai aimé.

Le personnage principal est attachant, son présent par certains aspect me l'a rendue très réaliste et j'ai pu me reconnaitre en elle. Elle gagne de la profondeur et devient plus aventurière avec ce voyage (ou cette rencontre).

Le personnage masculin est absolument parfait ! Il est beau, sexy, féministe avant l'heure ... il incarne un idéal masculin qu'on ne trouve malheureusement que dans les livres ou les films.

Mais ce livre n'est pas qu'une jolie bluette, il y a une enquête à résoudre. Enquête qui va se révéler cacher un iceberg bien plus gros et qui pourrait changer tous le futur (ou le présent, enfin vous voyez quoi ?) ! 

C'est une lecture que j'ai beaucoup aimé. C'est prenant, surprenant, drôle et très addictif et j'avais vraiment très envie de vous la conseiller. .
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A venir:
Trois de Valérie Perrin.

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1812. Et on ne peut apprendre à se relever qu'en étant déjà tombé. *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Promotion funeste

de Naomi Novik

éditions Pygmalion

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La quatrième de couverture: 

Attention, c'est un tome 2 !

À la Scholomance, El, Orion et leurs camarades sont enfin en terminale, année sur laquelle plane le spectre de la remise des diplômes, rite de passage mortel... au sens propre.

El est déterminée : ses amis et elle survivront. Pourtant, ce but paraît de plus en plus difficile à atteindre à mesure que la violence de l’école s’intensifie. Jusqu’à ce qu’El se rende compte que, parfois, pour gagner la partie, il faut changer les règles du jeu.

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

J'ai lu le tome 1, il y a peu, j'avais trouvé l'histoire sympa, mais pas non plus incroyable et j'avais envie de redonner un chance à la saga.

Ce que j'en ai pensé:

Encore une fois je suis mitigée avec cette lecture. L'univers me plait toujours, cette école est intrigante et j'ai aimé qu'on en apprenne plus dessus. C'est un personnage à part entière qui se révèle vraiment dans ce second tome.

Le mystère autour de El s'épaissit (mais on n'en sait finalement pas beaucoup plus) et j'aime ce qui se construit avec Liu et Aadhya. J'espère qu'elles seront toujours présentes dans la suite. Je l'ai beaucoup plus appréciée dans ce deuxième tome où elle se révèle et devient un peu plus humaine. 

Par contre Orion est particulièrement effacé, j'oserai même dire inutile.  

J'ai été surprise par le retournement de situation au milieu du livre, j'ai trouvé ça très malin et inattendu, même si du coup le début est trop long et aurait mérité d'être amputé de quelques pages. 

Mais l'autrice est douée parce que clairement la fin laisse sans voix et donne terriblement envie de connaitre la suite. Heureusement il ne reste qu'un tome, la curiosité me poussera à le lire, mais s'il y en avait eu plus je crois que j'aurais abandonné.

A venir:
Le carnet de Lady Rebecca, que j'ai beaucoup aimé ! 

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1811. Un long weekend canapé & lectures [billet de suivi]

Normalement j'aurais dû être dans le sud ce weekend pour aller au concert d'Ed Sheeran, mais ça ne s'est finalement pas fait donc je suis chez moi et avec un weekend plutôt tranquille en prévision. Alors inspirée par la très bonne idée de Chicky Poo, ce weekend de trois jours sera dédié à mon canapé et à la lecture. Et nous ne sommes pas que deux : Hilde aussi a des envies de lectures !

En ce moment je lis de deux façons: 

- soit je suis complètement obsédée par ma lecture, je n'arrive pas à m'arrêter, je me couche bien trop tard. Ça a été le cas dernièrement avec Liberté oblige,  Assistant to the Villain, Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien, Le carnet de Lady Rebecca et Trois dernièrement. (oui, j'ai enchaîné des lectures qui m'ont beaucoup plu !)

- soit je lis à peine et je me déconcentre bien trop rapidement, comme en ce moment alors que j'apprécie ce que je suis en train de lire.

Alors il m'a semblé que ce weekend lecture était une excellente idée ! 

 

- SAMEDI -

Depuis ce matin, j'ai donc bien avancé dans ma lecture du huitième tome de Les détectives du Yorkshire : Rendez-vous avec le diable et j'ai terminé la lecture de l'adaptation BD de D’or et d’oreillers. Tout ça en très bonne compagnie d'un Cola qui est venu se coucher à mes côtés sur le canapé et c'est suffisamment rare pour le souligner !

J'ai du mal à avancer sur ce huitième tome. Pourtant cette série est toujours aussi bien, mais je papillonne. Concernant la BD, j'ai trouvé l'esthétique très intéressante, l'histoire reste aussi étrange et prenant que quand j'ai lu le roman, mais comme on se disait avec Chicky Poo, je pense qu'il faut avoir lu le roman pour lire la BD au risque de passer à côté de l'histoire. 

 

- DIMANCHE -

Hier soir je me suis endormie bien tard et sur ma liseuse. J'ai poursuivi ma lecture de Rendez-vous avec le diable, mais comme j'ai du mal à resté concentré dessus, j'ai poursuivi le weekend lecture avec des pauses BD.

J'ai adoré le tome 15 de Pico Bogue. Si vous ne connaissez pas encore Pico et Ana Ana, je ne peux que vous poussez à les découvrir. L'écriture est pleine de poésie, bien plus riche que ce qu'on pourrait penser au premier abord et chaque histoire fait naitre beaucoup d'émotions. 

Autre très chouette découverte avec Jane face aux sirènes.  Le personnage de Jane est différent des personnages principaux habituels, elle est incroyablement attachante. Une vraie histoire qui explore les stéréotype, la beauté ou plutôt les  beautés, la confiance en sois avec une aventure assez classique, mais qui fonctionne bien et des illustrations qui ont su me séduire. 

Et pour finir ce dimanche, j'ai lu le tome 1 de l'intégrale de la saison 8 de Buffy. J'ai adoré retrouver ces personnages que j'aime toujours autant, mais piuf c'est compliqué et  assez tordu quand-même ...

 

- LUNDI -

Je voulais absolument terminer de Rendez-vous avec le diable ce weekend, mais qui dit lundi dit chorale et malheureusement, je crois que je vais perdre mon challenge. Pourtant j'ai vraiment bien avancé, il ne me reste plus grand chose à lire...

 

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1810. Si Paris était la ville lumière, Londres était devenue la cité des ombres.*

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Camera obscura

de Maëlle Desard

éditions Rageot

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La quatrième de couverture: 

19ème siècle. Londres.
Depuis la Grande Puanteur, survenue deux ans plus tôt, Londres est plongée dans l’obscurité par une brume perpétuelle. Plus inquiétant encore, certains cadavres se relèvent. On les appelle les Putréfiés. Léandre, jeune lord et étudiant en médecine, est persuadé que ces créatures sont la clé pour sauver sa sœur, atteinte d’une maladie incurable. Et pour percer leurs mystères, il va devoir s’allier avec Winifred, une journaliste aussi insupportable qu’intelligente.

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

J'ai décidé de lire tout ce que Maëlle Desard avait écrit suite à mon amour pour Esther Parmentier.

Ce que j'en ai pensé:

La plume de cette autrice me plait décidément énormément! Comme toujours c'est moderne, piquant et surtout très drôle !!

Les femmes y ont la part belle. Maëlle Desard propose souvent des personnages de femmes fortes, impertinentes, au caractère bien trempé et au langage des plus fleuri. Winifred ne déroge pas à cette description et elle n'en est que plus consistante, surtout en comparaison avec Léandre qui lui est beaucoup plus conventionnel.

L'univers construit est riche, dense et très poisseux, on s'y croirait presque dans ce Londres puant. L'histoire est bien ficelée, c'est un roman que j'ai pris plaisir à découvrir.

A venir:
Promotion funeste, quoique c'est un tome 2 alors je ne suis pas certaine d'en faire un article.

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1809. Les mots du mois: mai

- Soirée retrouvaille - Achat d'un nouveau téléphone - Soirée entre collègues - Weekend chez le petit frère - Faire une cure de bisous - Une exposition canon - Une fièvre fulgurante mais qui tabasse - Jardiner jusqu'à en avoir de la terre sous les ongles - Nettoyer canapé et tapis et berk, il faudrait le faire plus souvent - Un ras le bol de ces ATSEM qui tournent alors qu'on en avait enfin une chouette (dur de bosser avec des gens avec qui on n'a pas d'atomes crochus et qui ne comprennent rien) - Un samedi bien rempli entre confirmation et EVA  (rien à voir et pourtant) - Un premier rendez-vous avec un cuisiniste - Postuler pour devenir MAT - Un long, long weekend de repos qui devrait me permettre de reprendre sereinement le boulot -

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1808. Vous ne pouvez pas tuer des gens et être beau. C’est perturbant. *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Assistant to the Villain

de Hannah Nicole Maehrer

éditions CALIX

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La quatrième de couverture: 

Avec une famille à charge, avoir un job pour Evie Sage n'est pas seulement important, c'est vital. Aussi, lorsqu'une mésaventure avec le plus célèbre Vilain de Rennedawn se solde par une offre d'emploi, elle accepte. Aucun travail n'est parfait, bien sûr, et Evie commence à s'habituer aux têtes coupées et autres globes oculaires jonchant le sol... Après tout, une bonne situation est difficile à trouver. Mais bientôt, elle soupçonne un sabotage. Quelqu'un veut éliminer son Vilain. Saura-t-elle découvrir le coupable tout en luttant contre un petit béguin naissant pour son terrifiant, capricieux - et incontestablement sexy - patron ?

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Je crois que c'est A Book and A Cup qui en avait parlé et ça m'avait rudement tenté.

Ce que j'en ai pensé: 

Commençons par le plus important: mais pourquoi 2 "L" dans le titre ??? Je vous jure que ça m'a questionné pendant toute ma lecture ! D'ailleurs on est d'accord que le vilain porte vraiment très mal son nom. C'est dommage j'aurais aimé qu'il soit moins gentil, j'aimais beaucoup cette idée d'un personnage principal du côté des méchants.

Mais au delà de ce petit bémol, j'ai trouvé que le duo principal fonctionnait bien. J'y ai cru, ça marche. Et les personnages secondaires sont également intéressants.

L'intrigue est surprenante, pas forcément très originale et pourtant certaines scènes m'ont surprises. D'ailleurs je n'avais pas vu venir le twist final.

Et surtout, j'ai trouvé ce livre vraiment drôle. Du coup c'est une lecture assez addictive et je dois avouer que j'ai assez hâte de lire la suite (très hâte en réalité) surtout qu'on est sur un tome 1 qui ne clôture absolument pas l'histoire.

A venir:
Camera obscura : le chant des morts  de  Maëlle Desard.

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1807. Veuillez je vous prie me serrer la main à contrecoeur, que nous puissions rétablir une relation de rivalité normale entre gens civilisés. *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien

de India Holton

éditions J'ai Lu

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La quatrième de couverture: 

Les ornithologues de tous bords sont en émoi ! Un caladrius - une espèce menacée d'extinction - a été aperçu en Angleterre, et un gigantesque concours pour le capturer est organisé. Même si Beth Pickering, jeune professeure précaire à Oxford, ne goûte guère ce genre de bousculade, il est difficile de résister au prix à la clé : une chaire ! Lancée dans la course, elle se heurte à son rival, Devon Lockley. Un vaurien de la pire espèce. Mais on ne peut pas pratiquer l'ornithologie sans enfreindre un minimum de règles. Beth et Devon comprennent vite que, dans l'ombre, quelqu'un complote leur perte. Ils n'ont pas le choix : malgré leur mésentente, il leur faudra faire équipe pour gagner...

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Je n'arrêtais pas de le voir passer, la couverture jaune m'attirait et le titre m'intriguait.

Ce que j'en ai pensé:
 

Quand j'ai commencé cette lecture, j'ai trouvé ça lent. Je me suis dit que je n'allais pas accrocher, je ne comprenais pas où ça voulait nous mener. A un moment, je ne sais ni quand exactement, ni pourquoi, J'ai basculé vers une frénésie de lecture, impossible de m'arrêter.

L'autrice décrit son livre comme étant un cosy fantasy historique et c'est exactement ce qu'il est. Je rajouterai aussi que c'est drôle !

Imaginez une jeune demoiselle dans une robe et un corset, tenue par la bienséance de son éducation et de son époque, partie à la chasse aux oiseaux magiques armée de ses bottines à talons et de son ombrelle. C'est truculent.

Autre point positif de cette histoire, c'est la romance ! Je ne suis généralement pas une grande fan de romance dans la littérature et pourtant j'ai beaucoup apprécié celle-ci. On la voit venir à des kilomètres à la ronde, il y a de sacrés clichés, mais c'est voulu et ça fonctionne. L'alchimie entre les deux personnages concernés est présente et grandit tout au long de la lecture. Encore une fois mention spéciale à l'humour dans les dialogues.

En conclusion, c'est un livre que j'ai dévoré, qui m'a fait rire et qui s'est révélé surprenant et très original. J'ai vu qu'il était en fait le premier tome d'une saga et je serai présente pour la suite sans aucune hésitation !
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A venir:
Assistant to the Villain, encore une bonne lecture.

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1806. Il serait temps qu'une femme en France ait le droit d'exister autrement que par son mari... *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

LIBERTÉ OBLIGE

de Maïwenn Alix

éditions Slalom

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La quatrième de couverture: Attention, c'est un tome 2, ne pas lire si vous n'avez pas lu le tome 1.

Gabrielle est-elle prête à tout pour porter la voix du peuple ?
Voici l'espionne antiroyaliste à la tête du royaume de France ! La mort de Louis XXII se révèle être un soulagement de bien courte durée pour Gabrielle. Elle manque de soutien, d’expérience et de temps : sa régence est menacée, au moins autant que sa vie. Pour s’en sortir et faire entendre ses idées, elle doit jouer le jeu de ses opposants et repasser devant les caméras. Complots, drames et trahisons l'attendent au tournant. Tous les regards sont rivés sur cette nouvelle saison de Noblesse Oblige. Moteur… Action !

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Parce qu'après la claque prise lorsque j'ai découvert Noblesse oblige, il était impensable que je ne lise pas la suite.

Ce que j'en ai pensé: 

Liberté oblige se déroule de suite après la fin de Noblesse oblige et c'est très malin de pouvoir voir ce qui va se passer suite à la fin du premier tome. Et des choses il va s'en passer ! Et pas qu'un peu ! Encore une fois c'est un livre captivant, qu'il est très difficile de poser avant de l'avoir terminer (sauf peut-être pour reprendre son souffle). La plume de Maïwenn Alix est décidément très addictive.

J'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver Solange, Agnès et Gabrielle, j'aime ce trio de femmes qui a leur façon ont décidé de tenter quelque chose.  J'ai été soufflée par certaines choses : la trahison par un personnage, le couvent, le rapprochement de deux, la mort d'un autre (gros choc) ...

Encore une fois c'est un livre qui est loin d'être aussi léger qu'il n'y parait. Je ne le conseillerai pas à un adolescent comme on peut nous le laisser croire. La partie politique et les intrigues de cour ne sont pas si simples que ça à comprendre, la critique sociale est profonde, la violence est très présente, les scènes de sexes très explicites et certains évènements font vraiment frémir.

J'ai aimé l'évolution des personnages, de l'histoire et celle de l'Histoire (avec un grand H). C'est une série qui mine de rien pousse à réfléchir. La fin est très intéressante et elle va vraiment jusqu'au bout des choses.

(Que c'est difficile de rédiger une chronique d'un tome 2 sans rien révéler du tome précédent, ni de celui en question.)

A venir: 

Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien que j'ai vraiment bien aimé.

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1805. L’écriture permet de crier en silence, de pleurer sans larmes, de communiquer sans paroles.*

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Ciao bella

de Serena Giuliano

éditions Pocket

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La quatrième de couverture: 

Grandir, pardonner et manger des pâtes.

" J'ai peur du chiffre quatre. C'est une superstition très répandue en Asie. Le rêve ! Enfin des gens qui me comprennent ! Je devrais peut-être déménager...
– Vous avez beaucoup d'autres phobies ?
– Vous avez combien d'années devant vous ? "

Anna a peur – de la foule, du bruit, de rouler sur l'autoroute, ou encore des pommes de terre qui ont germé... Et elle est enceinte de son deuxième enfant. Pour affronter cette nouvelle grossesse, elle décide d'aller voir une psy.
Au fil des séances, Anna livre avec beaucoup d'humour des morceaux de vie. L'occasion aussi, pour elle, de replonger dans le pays de son enfance, l'Italie, auquel elle a été arrachée petite ainsi qu'à sa nonna chérie. C'est toute son histoire familiale qui se réécrit alors sous nos yeux...
À quel point l'enfance détermine-t-elle une vie d'adulte ? Peut-on pardonner l'impardonnable ? Comment dépasser ses peurs pour avancer vers un avenir meilleur ?

Attention, la lecture de Ciao Bella pourrait avoir des conséquences irréversibles : parler avec les mains, écouter avec le cœur, rire de tout (et surtout de soi), ou devenir accro aux pasta al dente.

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Après Culcul, j'avais envie de quelque chose de facile à lire et de doudou. Ce livre m'a été offert pour mon anniversaire par mon amie L. et je me doutais qu'il remplirait ces conditions. Je n'avais pas vu que je relisais un deuxième livre de Serena Giuliano ce mois-ci.

Ce que j'en ai pensé:

J'ai trouvé ce livre très vrai ! Tellement que je me suis plusieurs fois demandée si ce n'était pas une histoire autobiographique. (Je n'ai toujours pas la réponse, je n'ai pas cherché.)

J'ai beaucoup aimé la façon dont l'histoire était construite. Un tout petit livre qui raconte une vie sur tant d'années, tant de dates importantes dans une vie. Anna est pleine de fêlures, de faiblesses. Ses confessions en font un personnage incroyablement attachant et vrai. J'ai aimé Anna.

Et puis c'était annoncé, mais oui j'ai eu envie d'aller découvrir l'Italie, vraiment !

A venir:
Liberté oblige! Pour de vrai cette fois.

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1804. N'oubliez pas : tous les 7500 signes, scène de tension sexuelle, ou scène sexuelle, c'est la règle. *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Cucul

de Camille Emmanuelle

éditions VERSO

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La quatrième de couverture: 

Marie Couston, 32 ans, est prof de français remplaçante dans un lycée catholique parisien. Mais elle n’est pas que cela. Pour mettre du beurre dans les épinards, le week-end et le soir, elle écrit – en cachette et sous pseudo – des romances érotiques. Ces histoires d’amour à l’allure moderne, ponctuées de scènes de sexe torrides, se basent toujours sur le même schéma : une jeune girl next door rencontre un milliardaire extrêmement beau, puissant, mystérieux. Grâce à lui, elle va se « révéler ».

Tous les mois, Marie envoie par mail aux éditions Sensuelle un chapitre d’une saga, aussitôt publié en numérique. Mais elle déchante lorsque son éditrice lui annonce du jour au lendemain qu’elle doit désormais privilégier la « dark romance ». On lui demande clairement de rendre sexy des violences conjugales et sexuelles ! Marie décide alors d’arrêter d’écrire et tue son personnage principal avant de s’endormir. Au réveil, Marie découvre un inconnu assoupi sur son canapé Ikéa. L’homme, très beau dans son costume sur-mesure hors de prix, lui explique le plus sérieusement du monde qu’il est… James Cooper, le mâle alpha de sa dark romance !

Passé le choc, Marie comprend qu’elle a un mois pour tenter de le renvoyer dans la fiction, le temps de réécrire le dernier chapitre de sa série avant la deadline : mais un mois, c’est long...

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Parce que j'ai une totale confiance dans les gouts de Chicky Poo et que quand elle conseille un livre j'ai forcément envie de le lire.

Ce que j'en ai pensé: 

En voilà un livre original qui sort de ce que j'ai l'habitude de lire. Je l'ai trouvé très surprenant et mine de rien, il aborde de nombreux sujets qui sèment des petites graines de réflexion. Je m'attendais à une histoire amusante, facile à lire, dans laquelle j'allais rire et finalement c'est assumé, c'est féministe, c'est drôle en effet et très moderne. 

Je fais parti de celles qui ne lisent pas de "dark romance" parce que cela me gène, parce que je n'ai pas envie de cette violence dans mes lectures, alors forcément je comprends et je partage le point de vue de Marie. Marie qui est prof, qui vit dans un tout petit appart ... forcément je me suis reconnue en elle.

Pourtant j'ai tiqué sur les (trop) nombreuses facilités utilisées par l'autrice. Le travail de Marie est mal représenté, le bookclub improbable, le prof de sport impossible, les drags queen mal employées ... J'ai vraiment accroché à la première partie de l'histoire et j'ai décroché petit à petit pendant la deuxième.

En bref, une lecture intéressante, distrayante, beaucoup moins légère qu'il n'y parait, mais qui me laisse un peu déçue parce que j'aurais voulu plus.

A venir: 

Liberté oblige, enfin ! 

*édit: ah bah non !

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1803. Les mots du mois: avril

- Soleil - La fin du cycle piscine - Un troc de plantes qui me permet de joliment fleurir mon balcon - Recevoir mon compte rendu de rendez-vous de carrière et il est très positif - Chanter encore et toujours - Me bouger les fesses (et après relecture, je n'ai aucune idée de quoi je parlais) - Trouver enfin et manger des asperges - VACANCES - Commencer la semaine entre copines - Aller voir Orgueil et préjugé ou presque et être un peu déçue - Une mission spatiale réussie - Mettre les mains dans la terre - Passer la journée a essayer des canapés - Mettre les mains dans la terre bis ou ter ou ... je ne sais plus - Me régaler avec mes lecture - Renter chez moi avec un Cola qui n'apprécie vraiment pas la voiture - Avoir un temps incroyable et ne pas se plaindre de la chaleur - Aller voir Le porteur d'Histoire - Un resto entre copines avec un temps magnifique pour finir ce joli mois -

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1802. Pourquoi fleurir les tombes quand on peut fleurir les têtes? *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Villa Gloria

de Serena Giuliano

éditions Robert Laffont

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La quatrième de couverture: 

Bienvenue dans les Pouilles, à Villa Gloria.
Une maison d’hôtes pas comme les autres.
À Villa Gloria, Iris et sa mère, qui a donné son nom à sa maison, veillent à ce que chaque client se sente comme chez lui. En cette semaine d’avril, les nouveaux venus promettent un cru d’exception.
Gregorio est le roi des râleurs. Rien ne trouve grâce à ses yeux. Valentina et sa filleule, Bianca, ont l’air un peu cabossées – surtout la petite, légèrement obsessionnelle. Doria et Edoardo forment un couple très discret. À se demander ce qu’ils ont à cacher… Quant à Carla, allez savoir pourquoi, elle a fait vœu de silence. Mais Gloria, qui aime gentiment se mêler des affaires de ses hôtes, saura percer les mystères de chacun.
Ils sont de passage, ne se connaissent pas, mais ont décidé par hasard de poser leurs valises une semaine dans le même lieu. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’en plus du gîte et du couvert, Villa Gloria offre également une bonne dose de magie – c’est compris dans le forfait !

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Je cherchais une lecture facile et douce après La plus forte qui m'a bien secouée.

Ce que j'en ai pensé: 

Ce livre est arrivé pile au bon moment, il était exactement ce à quoi je m'attendais et ce que j'espérais trouver: le lieu fait rêver (j'ai clairement envie d'aller visiter les Pouilles), les personnages sont sympathiques (sauf Gregorio !) et hauts en couleur, leurs histoires sont intéressantes.

C'est vraiment un livre facile à lire quand on a envie de quelque chose de facile. On le referme avec le sourire aux lèvres en ayant passé un beau moment de lecture.
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A venir:  

Sur les conseils de Chicky Poo, qui est toujours de bon conseil, j'ai lu Cucul.

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1801. C’est fou à quel point notre poids peut être à la fois l’objet de jugement et de fétichisme.*

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

La plus forte

de Jo Watson

éditions Hachette

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La quatrième de couverture: 

Je n’ai jamais aimé l’océan. Et puis, je ne suis pas une adepte du bikini, je n’ai jamais eu un beach body. Et voilà que je me retrouve au pays des Barbies et des cuisses qui ne se touchent jamais. 

Clifton, Le Cap. Ici, soit vous êtes en tenue de sport parce que vous revenez de votre jogging matinal (smoothie vert à la main), soit vous êtes en maillot, en route pour la plage (smoothie vert à la main). 

Ma mission du moment est de mener une manifestation silencieuse contre ma mère. Je comprends pourquoi on a déménagé, mais on ne m’a pas demandé mon avis. Ma mère s’est contentée de déclarer : « On déménage au Cap.» Assise sur mon lit, j’ai vu ma vie exploser en un million d’éclats…

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

C'est si rare de trouver une histoire où le personnage principal est gros.

Ce que j'en ai pensé:

Piuf, ça n'a pas été une lecture facile. 

Enfin, si, parce que l'écriture est très agréable à lire et très fluide, mais les différents sujets abordés et la rencontre avec Lori m'ont rendu très émotive. En tant que grosse, bien sûr que je me suis reconnue et retrouvée en elle. Il y a plein de petites réflexions, de réactions, de postures dans lesquelles je me suis reconnue et mine de rien, ce n'est pas simple de voir que tout n'est pas complètement réglé ou de retrouver des choses qui m'ont compliqué la vie quand j'étais ado (que c'est difficile l'adolescence quand on est pas bien dans sa peau).

J'ai aimé découvrir le monde avec les yeux de Lori l'artiste, elle a cette façon de décrire les couleurs, les formes ... L'art tient une place très importante dans ce livre et ça donne envie de se replonger dedans, d'ouvrir grand les yeux pour admirer le monde autrement.

Les personnages secondaires (mais sont-ils vraiment secondaires) sont particulièrement intéressants et bien construits. J'ai particulièrement aimé la psy, personnage fantasque et très inspirant. Elle a de jolies phrases que j'ai eu envie de graver dans ma mémoire pour pouvoir me les répéter rapidement. Belle découverte aussi de Zac, le petit frère et de sa relation avec Lori.

C’est un livre qui parle d’amour, d’amour de soi, d’amour familial, de premier amour, d’amitié. C'est un livre jeunesse certes, mais avec de beaux messages que je ne peux que vous conseiller de découvrir.

A venir:
Je suis en train de lire Villa Gloria de Serena Giuliano et il sera très vite terminé.

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1800. Elles n'étaient pas des hommes et l'histoire du monde s'écrivait dans l'utérus des femmes en lettres de sang. *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Nettle and bone : Comment tuer un prince

de T. Kingfisher

éditions Verso

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La quatrième de couverture: 

La jeune et timide Marra, dernière fille d’un souverain au royaume convoité, assiste impuissante aux mariages de ses deux sœurs avec le prince Vorling. Car, après la mort mystérieuse de l’aînée, la cadette a dû la remplacer pour tenter de donner enfin un héritier au triste sire.

Quand Marra découvre l’ampleur de la cruauté de Vorling, elle ne peut demeurer simple spectatrice plus longtemps : si elle veut sauver sa sœur et empêcher le sort funeste qui l’attend elle aussi, alors la princesse doit tuer le prince.

Pour mener à bien son plan, il lui faudra recruter des alliés hauts en couleur : une sorcière capable de parler aux morts et sa poule possédée par un démon, un honorable chevalier en disgrâce et une fée marraine particulièrement douée pour les malédictions.

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Alors, la aucune idée ... J'ai du le voir passer sur d'autres blogs.

Ce que j'en ai pensé: 

Le début de la lecture a été un peu laborieux. Je n'avais pas lu le résumé, je ne savais pas du tout de quoi ce livre allait parler (à part le titre à rallonge qui en dit quand-même beaucoup). Heureusement, cela ne dure pas longtemps et j'ai été très vite embarquée, emportée par ce livre que j'avais tout le temps envie de reprendre. C'est un livre qui se lit vite, qui se dévore !

Pour moi le point fort de ce livre c'est les personnages. J'ai beaucoup aimé la construction petit à petit du quatuor. Chacun des personnages est très différent des autres et très attachant à sa manière. Chose fortement appréciable aussi, c'est leur âge. Enfin  de la fantasy avec des personnages adultes ! Et puis quelle bonne idée ce chien d'os et cette poule démoniaque. Ils apportent une légèreté bienvenue.

Marra peut paraitre un peu naïve, trop ordinaire et pourtant elle se montre incroyablement forte, extrêmement déterminée. Elle a pris une décision, elle sait que sa quête est impossible, mais elle est bien décidée de tout faire pour aller jusqu'au bout. C'est une vraie héroïne, différente encore une fois de ce qu'on à l'habitude de croiser, mais très intéressante à suivre.

L'univers construit pour ce livre est très simple à comprendre. Ici, pas de risque de s’emmêler entre les noms de pays ou de personnages et ça j'ai vraiment apprécié. Maintenant que je l'ai découvert, j'aurais aimé poursuivre ma découverte. J'aurais aimé que les choses se complexifient au fur et à mesure de l'histoire. Et puis j'avoue que je reste un peu sur ma faim. J'aurais voulu connaitre la suite, savoir ce qui va se passer ensuite parce que Kania est a mon avis un personnage qui mérite lui aussi aussi d'être découvert.
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A venir:  

Je n'en sais rien, pour le moment je n'ai commencé aucun nouveau livre (ça m'arrive rarement).

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1799. S'il y a une chose que j'en ai retenue, c'est que tout le monde souffre un jour où l'autre, c'est inévitable. *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

La Dernière Allumette

de Marie Vareille

éditions 

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La quatrième de couverture: (que je vous conseille de ne pas lire !)

Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde.

De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère, dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique. Mais le jour où il rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s’empêcher de trembler, car elle seule connaît vraiment son frère…

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

J'adore la plume de Marie Vareille et celui-ci m'avait été particulièrement recommandé par mon amie Marie.

Ce que j'en ai pensé: 

Je pense que ce livre est le genre de livre qu'il faut découvrir sans trop en savoir pour pouvoir se laisser complètement surprendre comme je l'ai été. Je vous dirai seulement que le sujet et lourd et que certaines scènes peuvent laisser un gout de bile dans la bouche. 

J'ai apprécié la complexité des personnages et encore une fois j'ai complètement été emportée par l'écriture de l'autrice qui a su me tenir en haleine tout du long. Bien évidemment, on pense avoir tout compris et bien sûr que non ! 

C'est un livre fort, extrêmement percutant ! Une dernière allumette qui ne peut laisser insensible.
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A venir:
J'ai enchaîné et dévoré Nettle and Bones.

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1798. Les mots du mois: mars

- Reprendre la route pour rentrer chez moi - Commencer Mars par une très chouette soirée entre amis - Ce temps là tous les jours ! - Mettre le réveil un mercredi matin - Enfoirée un jour, Enfoirée toujours - Acheter de nouvelles plantes pour fleurir mon balcon - Stresser - Rendez-vous de carrière terminé !( à dans 2 ou 3 ans pour le dernier) - Dans le brouillard - Un resto entre amis - 3 ans pour Cola - Concert à la Boule noire - La surprise de voir Vianney arriver - Weekend !!! - Dormir jusqu'à midi - Apprécier le retour du soleil - Faire "réparer" ma voiture - Marcher - Accrocher la grande lessive - C'est le printemps ! - Changer les affiches chez moi - Dieu, ma mère et Sylvie Vartan ou Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan, je ne sais plus - S'accrocher à chaque rayon de soleil - Resto - S'offrir des fleurs - Commencer le cycle piscine - Enchainer les bonnes lectures - Une très chouette soirée Eva  - Changer d'heure -

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1797. Elles se sentaient détendues. Ce porc-là ne leur avait pas résisté longtemps. *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

 

Les bouchères

de Sophie Demange

éditions L'iconoclaste

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La quatrième de couverture: 

À Rouen, dans ce quartier bourgeois, impossible de manquer la devanture rose des Bouchères. Depuis la rue, on peut entendre l'aiguisage des couteaux, les masses qui cognent la viande et les rires des trois femmes qui tiennent la boutique. Derrière le billot, elles arborent fièrement leurs ongles pailletés et leurs avant-bras musclés. Mais elles seules savent ce qui les lie : une enfance estropiée, une adolescence rageuse et un secret.
Lorsque plusieurs notables du quartier s'évaporent sans laisser de traces, les habitants s'affolent et la police enquête. En quelques semaines, les bouchères deviennent la cible des ragots et des menaces...
Un roman féministe explosif et jubilatoire où chaque page se dévore jusqu'au rebondissement final !

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

La couverture rose, ces trois femmes au regard noir et l'intrigue se passe à Rouen, ville dans laquelle j'ai vécu et que j'adore.

Ce que j'en ai pensé: 

Alors là, c'est une bonne question et il va m'être très difficile d'en dire plus sans révéler l'histoire. 

Ce livre se lit extrêmement vite, il est bien écrit, les mots sont percutants et aiguisés. J'avais envie de connaitre la suite, de savoir ce qui allait se passer, comment cela pouvait se terminer et j'ai d'ailleurs trouvé la fin plutôt intelligente, je pense qu'il ne pouvait pas y en avoir d'autre. L'autrice doit s'y connaitre en boucherie, les scènes de découpe sont très précises et détaillées. 

Je pense que le livre aurait gagné en se concentrant plus sur une seule histoire, là on a tendance à trop se disperser, il se passe trop de choses trop vite. Les personnages secondaires sont décevants, caricaturaux. J'aurais aimé un peu de "normalité" pour plus de réalisme.

Je ressors de cette lecture un peu mal à l'aise, avec une légère nausée. C'est un livre qui ne peut laisser indifférent, surtout quand on est une femme. La sororité dont les trois personnages principaux font preuve est extrême. Je pourrai presque réussir à les comprendre parce que malgré TOUT, elles sont attachantes. 

Anne, Stacey et Michèle ont toutes les trois eu une vie qui ne les a pas épargné, mais la conclusion que l'on peut en tirer à la lecture de ce roman est démoralisante. 

Parce qu'au final dans cette histoire, qui a réellement gagné ?

(lu en mars)

A venir:
Je vais enchaîner avec La dernière allumette de Marie Vareille.

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1796. L’idée de se révéler entièrement à autrui lui donnait des démangeaisons, et elle ne savait pas trop quoi faire de ce sentiment de malaise.*

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Les Dames De Marlow Enquêtent: 

tome 4 Meurtre sur la Tamise

de Robert Thorogood

éditions La Martinière

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La quatrième de couverture: 

Qui a dit que la Tamise, qui traverse la petite ville de Marlow à l’est de Londres, était un long fleuve tranquille ? Certainement pas ses habitants. Quand La Marlow Belle, un bateau de plaisance loué par le club de théâtre local rentre au port avec un convive de moins, la ville est en émoi. Le corps du disparu – l’irascible Oliver Beresford, fondateur du club – est bientôt retrouvé sans vie sur le rivage.

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Grâce à Net Galley et aux éditions De La Martinière, j'ai eu la chance de lire ce livre en avant première puisqu'il ne sera publié en français qu'à partir du du 11 avril.

Ce que j'en ai pensé: 

Il y a peu de temps, j'ai lu le tome 3 de cette série que j'aime beaucoup et j'avais été un peu moins emballée et j'ai trouvé que ce quatrième tome avait réussi à gommer les défauts que j'avais relevé.

Judith reste le personnage principal, mais Becks et Suzie deviennent de plus en plus intéressantes. J'en redemande, je voudrais vraiment qu'on arrive à avoir plus un trio.

J'avais aussi parlé du problème du traitement de la police qui devenait incompétente au possible, qui ne servait que de faire-valoir à Judith. Ici on nous a apporté une réponse possible et une présence bien plus intéressante, même si Tanika mérite de trouver plus sa place.

C'est un tome très distrayant que j'ai lu rapidement. L'intrigue a encore une fois su me surprendre. L'humour est présent et a marché pour moi. J'ai particulièrement aimé la découverte de ce club de théâtre et la façon dont la révélation finale et présentée.

J'aurais aimé retrouver la belle-mère de Becks ou tout du moins qu'il en soit fait mention, ce personnage avait je pense un chouette potentiel. Peut-être dans le tome 5 ? Parce qu'une chose est sûre, je serai présente.

(lu en mars)
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A venir:
J'ai commencé Les Bouchères de Sophie Demange, je crois que ça devrait me plaire.

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1795. Le bonheur, c'est de faire des erreurs et de réussir après, là où on a fait des erreurs.*

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Sauveur & fils, saison  4

de Marie-Aude Murail

éditions L'École des loisirs

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La quatrième de couverture: 

Comment résoudre tous nos problèmes ? On peut, comme Jean-Jacques, s'enfermer dans sa chambre et ne plus penser à rien en dégommant des terroristes sur son ordinateur. On peut, comme Gabin, s'enfoncer des écouteurs dans les oreilles et passer ses nuits en compagnie des zombis de The Walking Dead. On peut aussi, comme Frédérique, demander à une voyante de lire l'avenir, ou bien, comme Jérôme, s'enfuir en abandonnant femme et enfants. Mais on peut également consulter monsieur Sauveur Saint-Yves, psychologue clinicien, comme Solo, comme Margaux, comme Samuel, comme Ella, et regarder la vie en face. Le bonheur sera peut-être au rendez-vous.
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Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

J'ai lu les trois premiers tomes et je compte bien finir  cette série.
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Ce que j'en ai pensé: 

C'est toujours avec un plaisir fou que je retrouve Sauveur et tous les autres personnages. C'est très facile de se laisser embarquer dans l'histoire tant elle est criante de vérité et tant elle renvoie à des problèmes de notre société. Comme toujours, il se passe beaucoup de choses, mais cette fois-ci j'ai eu l'impression qu'on avait très peu avancé dans l'histoire. D'ailleurs j'ai découvert que le prochain tome se passait 2 ans après celui-ci et je pense que c'est une excellent idée, cela va permettre de faire avancer les choses.

Une série à découvrir absolument si ce n'est pas encore fait.  

(lu en février)
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A venir:
Ma critique du tome 4 des Dames de Marlow sera publié mercredi prochain. J'ai beaucoup moins lu en ce mois de mars alors j'étale un peu plus mes billets lecture.

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1794. 15h22

- 17.03.2025 -

Il y a quelques temps je proposais à une amie d'aller voir Boulevard des airs en concert. C'est un groupe que j'aime bien, qui me met de bonne humeur et puis j'étais un peu en manque de concert.

Quelques temps après, elle me dit qu'elle a découvert que le chanteur principal faisait une pause pour se lancer dans une carrière solo. Que du coup elle accroche moins au groupe, mais qu'elle apprécie les nouvelles chansons de Sylvain Duthu. 

"Tu veux qu'on aille le voir ?"

C'est un mercredi soir, la semaine de mon inspection ... Banco que je réponds.

Mercredi 12, nous voici en route pour La boule noire, une petite salle de concert près de Pigalle. J'ai adoré cette salle et son ambiance intimiste. C'est fou de se sentir regardé par le chanteur en pleine chanson. On est tellement près qu'on pourrait le toucher (j'exagère à peine). C'est une vrai découverte pour moi plus habituée aux zénith, stade de France et Arena. J'en veux plus et j'en redemande !

Et monsieur Duthu alors ? Et bien il a une énergie de folie, il saute, il danse, il nous raconte des petites anecdotes: il s'éclate! Il est entouré par de bonnes personnes : Vianney ! Vianney qui l'a rejoint sur scène et vous savez comme j'aime ce chanteur !

photo prise sur l'instagram du chanteur

J'ai passé une très bonne soirée (à l'exception de deux connasses qui se sont incrustées devant mon amie et moi, qui nous ont séparé et qui n'ont fait que parler jusqu'à ce qu'on les fasse fuir) et plusieurs chansons ont rejoint ma playlist. 

photo prise sur l'instagram du chanteur

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1793. Quelle quantité de souffrance une personne est-elle supposée endurer ?*

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Il était une lettre

de Kathryn Hughes

éditions Calmann-Lévy

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La quatrième de couverture: 

Tina est malheureuse auprès d'un mari trop porté sur la boisson et souvent violent. Le week-end, pour ne pas être à ses côtés, elle se réfugie dans une boutique caritative où elle est vendeuse bénévole. C’est alors que sa vie bascule lorsqu'elle y découvre une lettre dans la poche d'un vieux costume. Cette lettre n'a jamais été ouverte, le timbre n’est pas cacheté et elle date de septembre 1939 : c'est une demande en mariage.

Très émue que la destinataire n’ait jamais reçu cette demande, Tina va mener l'enquête et découvrir l'histoire bouleversante d'un amour impossible… Celui de Chrissie, jeune sage femme de 17 ans qui tombe éperdument amoureuse du jeune séducteur de son quartier, malgré les réticences de son père, un médecin très strict. La guerre finit par exploser et son grand amour est contraint de partir au front, la laissant enceinte, et seule face à ce secret honteux qui va faire exploser sa cellule familiale.

Pendant que Tina poursuit ses recherches, elle découvre qu’elle aussi est enceinte, mais d’un homme qu’elle n’aime plus. Elle décide d’essayer de retrouver à tout prix Chrissie et son enfant, en espérant ainsi redonner du sens à sa vie.

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Je suis toujours friande d'histoire qui mélangent deux temporalités.

Ce que j'en ai pensé: 

Encore une fois, les mélanges de temporalité ça fonctionne bien avec moi. J'ai été très touchée par l'histoire de Tina,  forcément il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne pas l'être. Je n'ai été vraiment embarquée par celle de Chrissie qu'à partir du moment où la guerre est déclarée.

On est un peu dans le téléfilm de luxe avec ce roman parce que l'histoire et les personnages sont quand-même assez clichés, mais ça fonctionne. Je me suis couchée à plus d'une heure du matin parce que je n'avais vraiment pas envie de poser ce livre, je l'ai dévoré en une journée. Ce n'est pas un livre qui restera longtemps dans ma mémoire, mais ça fonctionne bien et je comprends le fait qu'il ait été lu et aimé par beaucoup de personnes. C'est d'ailleurs mon cas.

(lu en février)
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A venir:
Le tome 4 de Sauveur & fils.

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1792. Bette Davis avait raison, pensa-t-elle : vieillir, ce n'est pas pour les petites natures. *

- 12.03.25 -

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers. 

Les dames de Marlow enquêtent, tome 3 : 

Poison en huis clos

de Robert Thorogood

éditions La Martinière

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La quatrième de couverture:
Il semble que le calme ne dure jamais bien longtemps à Marlow, petit village anglais du Buckinghamshire lové sur les rives de la Tamise. Et pour cause, le maire de la ville meurt subitement lors d’une réunion du conseil municipal : empoisonné !

Keep calm ! Judith, notre doyenne de 79 ans, Becks et Suzie, les fringantes Dames de Marlow, se saisissent de l’enquête. Quatre personnes seulement se trouvaient dans la salle du conseil. Quatre suspects suspects, avec chacun une bonne raison de supprimer le maire ?

Une énigme digne d’Agatha Christie et des méninges de Judith, adepte de mots croisés et autres puzzles ! 3 grilles de mots croisés inédites de Mrs. Potts !

Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

Poisons à huis clos est le troisième tome de ce cosy mystery dont le premier tome m'avait enchanté il y a déjà deux ans.

Ce que j'en ai pensé:

De nouveau on est dans une intrigue bien ficelée et efficace et on retrouve la pointe d'humour que j'avais beaucoup appréciée. De nombreux suspects sont présentés et chacun semble plus coupable que le précédent. J'avais échafaudé des hypothèses mais la révélation finale en a été une. J'étais loin du compte et tant mieux, c'est vraiment ce que j'aime quand je lis une enquête, même si je dois avouer que je l'ai trouvé plutôt invraisemblable.

J'ai beaucoup aimé le développement du personnage de Becks et son lien avec son mari. L'apparition de sa belle mère apporte un vent de fraicheur. J'ai trouvé ça vraiment drôle et assez original.

Deux points m'ont cependant un peu chagriné:

- la police passe vraiment pour une brêle. Alors ok, il n'y a normalement pas des meurtres chaque matin dans une petite ville, mais quand-même, on a l'impression que sans Judith & co, ils seraient complètement perdus. C'est dommage, parce que dans les tomes précédents le personnage de l'inspectrice, Tanika, avait gagné en profondeur et était devenu plus intéressant. Ici, elle ne sert malheureusement pas à grand chose.

- Judith Potts est un personnage très chouette avec ses failles et son histoire qui pèse encore sur ces épaules. J'ai beaucoup aimé son discours sur le fait que la solitude ne l'empêche pas d'aimer la vie qu'elle s'est construite. Cela m'a beaucoup parlé. Dans ce tome, Becks et Suzie sont plus intéressantes et plus importantes pour l'enquête, mais je trouve encore une fois que Judith est trop "forte". Je l'ai autant trouvée touchante qu'insupportable. 

(lu en février)

A venir:

Je ne sais pas encore, je n'ai pas commencé de nouveau livre au moment où je rédige cette chronique. Peut-être que je vais poursuivre la saga Sauveur & fils ?

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1791. Voilà ce qui les pousse à accepter une vie de misère et une après-midi de libre par semaine : l'infime espoir que leurs enfants pourront améliorer leur condition. *

*citation tirée du livre. 

mon avis sans spoilers.

 

Noblesse oblige

de Maïwenn Alix

éditions 

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La quatrième de couverture: 

Très chers téléspectateurs, bienvenue dans cette nouvelle saison de Noblesse Oblige !

La révolution de 1789 n'ayant pas abouti, la France est dirigée par le Roi Louis XXI. La monarchie autoritaire s'assure néanmoins le soutien du peuple en mettant en scène son faste et sa cour dans des émissions de téléréalité. Noblesse oblige est la plus regardée d'entre elles. On y suit chaque année une poignée de jeunes roturières élues, à qui l'on offre la chance de rencontrer de grands héritiers et de faire un mariage avantageux.

Gabrielle, secrètement antiroyaliste, apprend qu'elle fait partie des candidates. Une occasion rêvée d'infiltrer la monarchie et de dénoncer ce qui se cache sous le vernis de la cour. Or ce qu'elle va découvrir va bien au-delà de ce qu'elle pouvait imaginer...
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Pourquoi ai-je choisi ce livre? 

 

J'ai vu passer le très bon avis de Chicky Poo sur livraddict (depuis elle a fait un post sur son blog) et comme nous sommes souvent d'accord sur nos lectures j'ai eu moi aussi envie de passer un très bon moment avec ce livre (surtout que j'ai été très déçue par ma lecture précédente).

Scène de tournage de la série Marie-Antoinette - Capa Drama / Banijay Studios France / Les Gens / Canal +

 
Ce que j'en ai pensé: 

 

Toujours se fier aux avis de Chicky Poo: j'ai adoré cette lecture ! Voilà bien longtemps que je n'avais pas ressenti ce besoin de lire la suite, de découvrir la page suivante. Heureusement que j'ai lu ce roman pendant les vacances parce que sinon il aurait clairement été responsable de nuits trop courtes. Tout va très vite et tout s'enchaine à la perfection, nous laissant à peine le temps d'inspirer et retenir notre souffle quant à la suite. La tension monte au fil de la lecture et même lorsqu'on pense avoir atteins les limites l'autrice arrive encore à nous surprendre. 

Pour ceux qui l'ont lu, la scène de vote est absolument terrible.

 

Que c'est intelligent d'avoir imaginé un futur où la révolution française aurait échoué et où la France continue d'être gouvernée par des rois de plus en plus dépourvus de moralité, dont les règles ne semblent pas avoir été créées pour eux, dont les privilèges n'ont cessé d'augmenter au détriment du peuple (mais attends ... on fait un parallèle avec la politique d'aujourd'hui ou ...). 

C'est surprenant de voir s'affronter la monarchie et la technologie, parfois le cerveau bug. Mais bien sûr que les français sont accros à la téléréalité et bien sûr que la monarchie s'en sert comme moyen de gouverner. 

Les personnages sont malmenés, eux aussi n'ont pas le temps de souffler mais contrairement à Half Stick of Shadows, ici ils ne subissent pas leur vie, ils ont décidé de changer les choses malgré les risques que cela implique: ils agissent pour leur destin.

 

Si j'ai un bémol à mettre, ce sera sur le personnage de Louis XXII, je pense qu'il n'était pas nécessaire de le doter de ces penchants, même si cela nous le rend plus facile à haïr. 

 

En résumé: c'est haletant, efficace, incisif. 

Je veux la suite car on est clairement sur le commencement de quelque chose ! 

 

Scène de tournage de la série Marie-Antoinette © Caroline Dubois – Capa Drama / Banijay Studios France / Les Gens / Canal +

Attention tout de même c'est un livre avec certaines scènes violente, 

je ne le mettrai pas dans toutes les mains.

(lu en février) 

 

 

A venir: 

 

Les dames de Marlow enquêtent, tome 3 : Poison en huis clos de Robert Thorogood ou j'en reviens aux bilans mensuels, j'attends votre avis.

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